L’animal (ressussité) du mois: la grenouille à gestation gastrique

Vous le savez chez YouLab on aime les grenouilles, et pas seulement pour les disséquer. Et aujourd’hui voici la grenouille à incubation gastriques ! Mais qu’est-ce donc que cet animal qui nous livre la biologie? Une vraie curiosité!

Une grenouille hors du commun

grenouille a incubation gastriqueEn effet la grenouille à incubation gastrique a comme son nom l’indique la faculté d’utiliser son estomac comme un incubateur pour ses œufs. En pratique la grenouille ingère ses propres œufs une fois ceux-ci fécondés. Il y a alors inhibition des sucs gastriques, augmentation du pH interne, et l’estomac joue donc un rôle d’incubateur protecteur. Pendant cette phase les œufs éclosent et les têtards se développent, de la même manière que s’ils étaient livrés à eux même dans une mare quelconque !

Le régime forcé de la grenouille

Durant toute l’incubation la grenouille ne se nourrit plus, et ce durant une période d’un mois et demi à deux mois, le temps que les têtards deviennent de petites grenouilles. Enfin ces dernières mettent de 24h à 48h pour s’extirper de l’estomac de leur mère.

La grenouille peut ainsi accueillir une vingtaine de petits dans son abdomen. Intéressant non ? Bien plus développé que la poule couvant son œuf, c’est un cas unique dans le règne animal !

Une espèce disparue au laboratoire

Malheureusement la grenouille à incubation gastrique avait disparu, plus aucun spécimen n’a été observé depuis le milieu des années 80, et elle a été déclarée espèce éteinte une dizaine d’années plus tard.
C’est là où les biologistes interviennent, car une récente étude décrit comment les chercheurs ont quasiment réussi à faire revivre l’espère grâce au clonage ! Pur l’instant rien n’est fait, mais des résultats obtenus à partir d’ADN de grenouilles disparues implanté dans des ovocytes d’une autre espèce de grenouilles a montré de grandes avancées !
Alors à quad la première ressuscitation d’espèce disparue grâce au clonage ? Ce n’est en effet qu’une question de temps… Et on peut imaginer qu’autres diables de Tasmanie, dodo, et mammouth pourraient suivre…

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