Un vaccin contre l’obésité?

Nous vous présentons aujourd’hui une étude prometteuse concernant un vaccin contre l’obésité ! Les premiers résultats obtenus  sur des souris ont été publiés le « Journal of Animal Science and Biotechnology ».

Ce vaccin contre l’obésité a enregistré des résultats prometteurs, qui pourraient s’avérer révolutionnaires. Le principe du vaccin est de stimuler le système immunitaire pour qu’il s’en prenne à une hormone qui ralentit le métabolisme et encourage la prise de poids.

Le projet part du fait que l’hormone de croissance associée à la protéine IGF-1 accélère le métabolisme. Ces deux molécules permettraient donc une perte de poids mais la présence d’une autre hormone appelée somatostatine bloque leur action. Les scientifiques ont donc voulu neutraliser ses effets en modifiant la somatostatine. L’organisme des souris vaccinée a ainsi produit des anticorps pour neutraliser l’hormone. Résultat, les souris vaccinées ont perdu du poids !

Les tests ont montré qu’après 4 jours, les souris obèses enregistraient une perte de 10% de leur masse corporelle. A la suite d’un régime hypercalorique les souris ayant été vaccinées ont atteint environ 105% de leur poids initial. Les secondes souris non vaccinées jusqu’à 115%. Les chercheurs ont testé 2 versions proches du vaccin, et toutes deux confirmaient cette perte de 10% de la masse corporelle des souris. Finalement la perte de poids est restée stable dans le temps suite à une piqure de rappel 22 jours plus tard.

Ce nouveau vaccin est donc une forme modifiée de la somatostatine. Chez les souris mais aussi chez l’homme, la somatostatine inhibe l’action de l’hormone de croissance et permettrait la perte de poids.

Avant de tester ce vaccin sur des sujets humains, les chercheurs vont maintenant effectuer des tests sur d’autres mammifères comme des cochons et des chiens obèses. Ces expérimentations sont une première étape encourageante vers un vaccin contre l’obésité.

De notre avis cette étude est très prometteuse même si encore à un stade précoce! Il faudrait évaluer les risques de la destruction et des diminutions de concentrations en somatostatine au sein de l’organisme.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

*